FR:Copyright Easter Eggs

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Les cartes qui mentent

Lye close.jpg

Sur l'image de droite, on voit un petit scan d'une carte A-Z du centre de Bristol. Il faut se rendre sur place et se promener autour de Canynge pour voir que quelques belles maisons remplacent "Lye Close".

Lyebuildings.jpg

Lye Close n'est pas non plus dans l'index. Bizarre, non ? Et bien, pas vraiment. C'est un "œuf de Pâques" (Easter egg), une rue surprise (parfois connue sous le nom de "rue piège" (trap street) a été insérée de telle manière que si vous essayez de copier la carte, le détenteur des droits peut prouver le plagiat. Sinon, pourquoi auriez-vous mis cette rue inexistante si vous ne l'aviez pas prise chez eux ?

Les exemples suivants, quand ils sont signalés à Google comme pouvant conduire à des erreurs, peuvent disparaître à tout moment. Google prétend qu'il s'agit d'erreurs alors qu'il dispose de données précises et traite l'orthophotographie de façon automatisée avec une résolution excellente.

Des noms de lieux complètement inventés, des rues supplémentaires inexistantes, des courbes de virages volontairement exagérées, des déformations volontaires des tracés de cours d'eau, des bâtiments inexistants peuvent aussi s'ajouter de façon imprévisible dans des emplacement vides. Les "erreurs" les plus couramment insérées aujourd'hui concernent aussi la déformation de l'orthographe dans la toponymie présente (suppression d'accents, d'apostrophes, utilisation de certaines abréviations inhabituelles, modification de la casse des lettres, lettres ressemblantes ou omises comme s'il s'agissait de fautes de frappe...). C'est d'autant plus facile que ces éléments sont souvent invisibles sur le terrain et invérifiables sur l'imagerie aérienne (ils ne peuvent provenir que de connaissances locales ou de sources non précisées), que l'imagerie aérienne n'est jamais datée précisément (l'imagerie fournie est un assemblage propriétaire de clichés pris à diverses dates et plus ou moins "rectifiés" par des algorithmes non précisés), et que nombre de ces éléments parasites ne sont habituellement pas cherchés explicitement sur les cartes par les noms indiqués sur ces cartes et sont même ignorés implicitement par un utilisateur humain, et que toutes les sources cartographiques ont des marges d'incertitude sur la précision absolue ou relative de placement des différents objets représentés.

Bien que des telles "erreurs" soient finalement "corrigées", Google ne cesse d'altérer (de façon dispersée et imprévisible) les données qu'il publie, de la façon qu'il juge adéquate et non nuisible à l'utilisation normale de ses cartes par des individus. Par ailleurs, Google propose et vend des licences permettant d'éliminer ces prétendues erreurs dans les conditions prévues par les dispositifs qu'il a approuvés permettant d'utiliser ces licences, et différencie les données qu'il accepte de fournir aux utilisateurs, selon leurs profils et les droits pour lesquels ils ont obtenu une licence d'utilisation (limitée dans le temps, dans leur étendue et dans leur précision, ou limitée en termes de volumes d'accès).

Les erreurs signalées à Google sont passés en revue, mais il n'est jamais tenu de répondre aux demandes de correction dans un délai prévisible, il reste seul juge pour les approuver ou pas. Même dans le cas où il répond avoir approuvé les demandes de correction, il ne garantit jamais que ces corrections seront publiées intégralement pour tout le monde et ne donne aucun délai garanti pour leur publication, ces erreurs peuvent finalement sembler "corrigés" uniquement pour celui qui les ont signalés ou pour un nombre limité de personnes selon leur origine. Google admet ne pas fournir les mêmes données à tout le monde et applique des filtres préférentiels, qui peuvent changer sans préavis au cours du temps et selon la langue, le pays de résidence, le fournisseur d'accès Internet et d'autres données de profilage des utilisateurs.

Enfin Google (de même que d'autres fournisseurs cartographiques) revend le placement préférentiel de certains commerces ou activités sur ses cartes. Ce traitement préférentiel (temporaire) peut éliminer des concurrents, ou faire réapparaître des éléments qui ont déjà disparu depuis longtemps, afin de promouvoir la revente de placement préférentiel des activités qui ne seraient pas encore clientes de Google dans les zones concernées. Google est seul juge des critères de "pertinence" ou de précision qu'il décide d'appliquer aux données qu'il dit fournir "en l'état" (ce qui signifie sans garantie d'exactitude, de complétude ou d'adéquation aux besoins des utilisateurs, et sans responsabilité sur les conséquences possibles qui résulteraient de l'utilisation de données erronées, même si Google a eu connaissance de ces erreurs ou s'il les a insérées volontairement).

Exemples en France

Liffré (Ille et Vilaine)

  • La rue Jacques Prévert ainsi que toutes les rues qui y sont reliées sont complètement décalées, le profil d'interconnexion des rues aux carrefours est également altéré coupant à travers des propriétés et avec des virages inversés. Les alignements et longueurs relatives de rues en impasse sont également altérés.

Vannes (Morbihan)

Exemples en Angleterre

Moat Lane, Finchley, London N3. Tele Atlas (utilisé par Google Maps) a cette route, laquelle n'existe pas. Ni selon la poste anglaise, ni selon les cartes Bartholomew, ni selon une quelconque expérience personnelle.

Torrington Place, Finchley, London N3, prétendument à la fin de Arcadia Avenue N3. Tele Atlas a cette route, laquelle n'existe pas en réalité.

Les fausses rues sont assez difficiles à trouver, et nous n'avons aucune idée de leur quantité. Fausses rues, erreurs d’orthographes intentionnelles et églises fantômes existent bien. C'est pourquoi OpenStreeMap vous demande de ne pas utiliser de cartes existantes comme référence quand vous entrez des données, et c'est une raison pour laquelle nous avons besoin de nos propres géodonnées, libres et précises.

Autre exemple de fausse rue : The Avenue, Finchley, London N3. Tele Atlas a cette petite rue mais dans un angle complètement faux, traversant directement un bloc d'immeubles, à peu près à 60 mètres de sa localisation réelle.

Il y a une ligne assez mince entre oeuf de Pâques et erreur:

  • Google Maps / Tele Atlas indique Patrick's Hill à Cork alors que ce devrait être Camden Quay.
  • Google Maps / Tele Atlas a décidé de donner un nom de rue d'une autre rue (Harbet Road) dans une ville différente à un segment de l'autoroute A1(M) à Hatfield. Le segment de cette autoroute descend dans l'autre direction jusqu'à Walthamstow Avenue (North Circular Road), ce qui est encore entièrement faux.

Warwick Road et Tudor Close - Sutton Coldfield montre un bon exemple d’œuf de Pâques chez Tele Atlas. Ou alors, est-il possible qu'ils aient prévu de construire une extension de Warwick Road vers un nouvel embranchement de Tudor Close mais ne l'ont jamais réalisé, auquel cas ce détail sur la carte proviendrait d'une phase d'étude préliminaire. Je ne suis pas sûr que l'extension de Warwick prévoyait de passer par l'arrière des jardins des maisons existantes. Dans tous les cas, ces routes n'existent pas dans le monde réel. Ici on peut voir à quoi ressemble le lotissement sur OSM tel que créé par mes traces GPX.Blackadder 12:17, 3 Feb 2006 (GMT)

Clapham Junction to Clapham Common un œuf de Pâques de chez Tele Atlas montrant une route allant en diagonale depuis l'intersection principale de Clapham Junction jusqu'à Clpham Common, traversant plusieurs rues, rangées de maisons, et un grand magasin. L’œuf de Pâques a été supprimé de Google Maps vers la fin 2006. Les routes sont maintenant cartographiées sur OSM.

Panneaux routiers qui mentent

Il y a aussi des cas où ce sont les panneaux routiers qui sont faux mais les cartes sont justes. Par exemple, la B550 de Highgate à Londres vers Whetstone (selon les sources officielles au Ministère des transports et aussi selon OS (NDT: l'IGN anglais) , Bartholomew, Tele Atlas et Mapquest Maps). Il y a des panneaux routiers à l'intersection de Colney Hatch sur le rond-point nord de l'A406 qui montre la B550 dans une direction et B505 dans l'autre.


Une autre catégorie d’œufs de Pâques vient des fournisseurs de cartes numériques qui ne veulent pas voir leurs données copiées. Les bits les plus faibles sur les coordonnées géographiques sont systématiquement déformés de telle manière qu'il n'y a rien de visible pour l'utilisateur de la carte mais cela pourrait démontrer la copie lors d'une poursuite pour plagiat. Par exemple, si toutes les coordonnées ont un reste de 3 quand elles sont divisées par 7, ou sont déplacées d'une légère différence constante par rapport à leurs valeurs réelles. C'est pourquoi, n'utilisez pas de coordonnées de cartes numériques propriétaires même si vous comparez toutes les intersections et formes sur les cartes !


Les œufs de Pâques sur les cartes ont été découvertes et publiées à l'origine par Heath Bunting.

Voir aussi Catalog of Errors et FR:Catalog of Errors (page en français).