FR:Randonnée/Concepts

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Rien de plus simple que la randonnée : on prend ses chaussures, son cheval ou son vélo, on n'oublie pas sa carte, et il suffit de suivre le balisage qu'on a choisi. Mais quand il s'agit de produire des cartes de randonnée, tout se complique. Quelle est la différence entre un sentier et un itinéraire ? En France, qu'est-ce qu'un PDIPR ? Un itinéraire peut-il appartenir à quelqu'un ? Et un balisage ? Comment est financé l'entretien des chemins et la production des itinéraires ? Quel est le rôle des offices du tourisme ? Cette page essaye de répondre à ces questions et à quelques autres, pour faciliter la modélisation des itinéraires de randonnée dans OpenStreetMap.


Du chemin à l'itinéraire

Sauf exception (un champ de neige, une plage, une surface rocheuse), randonner c'est d'abord suivre un chemin. Outre ses caractéristiques physiques, ce chemin traverse un terrain et donc a un propriétaire : une collectivité publique, ou une personne privée. C'est ce propriétaire qui est responsable de l'entretien, et responsable en cas d'accident. Dans OpenStreetMap, les chemins (ou les routes, les escaliers, les ponts) sont représentés par... des chemins (ways).

Un chemin peut être balisé par des marques de peinture, des autocollants, des plaques, ou encore des poteaux plantés dans le sol. Mais un chemin est rarement balisé pour lui-même. C'est en général une suite de chemins qui est balisée, pour constituer un itinéraire. Chaque itinéraire est conçu et publié avec par un opérateur avec un "choix de scénarisation" : faire le tour d'une montagne, monter le plus directement possible, passer par des points de vue, être praticable par des enfants, etc. Un chemin est un objet physique, un itinéraire est une construction intellectuelle. Dans OpenStreetMap, les itinéraires sont représentés par des relations, avec le tag route=hiking

Types d'itinéraires

La Fédération Française de Randonnée pédestre définit trois types d'itinéraires, qu'on retrouve ou non dans d'autres pays que la France :

  • les linéaires vont d'un point à un autre, par exemple d'un col à un autre.
  • les boucles reviennent à leur point de départ, souvent un parking ou lieu facilement accessible
  • les réseaux de carrefours, aussi appelés "réseaux points-nœuds" en Belgique et dans le nord de la France par influence du hollandais, sont structurés autour de carrefours entre chemins, chaque carrefour recevant un nom ou un numéro et comportant un poteau avec des panneaux qui indiquent la direction des carrefours adjacents. Les réseaux de carrefours ne sont répandus que dans quelques pays d'Europe.

On retrouve les mêmes types d'itinéraires pour d'autres modes de randonnée. Par exemple il existe de réseaux de carrefours pour se déplacer à la rame aux Pays-Bas.