WikiProject Belgium/Contacts with local autorities/Wallonia/Meeting 2012-09-26

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Une réunion entre contributeurs a eu lieu pour préparer la rencontre. Voir son compte-rendu.

Préparation

Exemples de licences

Il pourrait être utile de présenter des exemples de licences utilisées par d'autres autorités (villes, provinces, départements, etc.).

(à compléter)


Idées d'informations utiles dans le PICC

Si seuls des "morceaux" du PICC devaient être libérés, qu'est-ce qui serait le plus utile à la communauté ? Notez ici vos idées...

Pour avoir une idée du PICC, voyez ici : http://cartocit1.wallonie.be/pw/index.jsp . Sa légende est disponible ici : http://cartographie.wallonie.be/NewPortailCarto/PDF/LEG_STAR.pdf

  • Les limites des anciennes communes (jusqu'a 1976), parceque ce necessaire pour des etudes historiques! --Daijin (talk) 08:17, 18 February 2015 (UTC)
  • Le numéro des maisons --Julienfastre 09:24, 17 September 2012 (BST)
  • le nom des rues --Julienfastre 09:24, 17 September 2012 (BST)
  • lieux dit (champs XX, ...) -- EMerzh 22:31, 22 September 2012 (BST)
  • l'emplacement des écoles, des bâtiments publics, etc. (1) --Julienfastre 09:24, 17 September 2012 (BST)
  • hydrographie (avec la limite de l'imprécision de données...) --Julienfastre 09:24, 17 September 2012 (BST), axe ruisseau, bords cours d'eau--Julienfastre 20:37, 23 September 2012 (BST)
  • chemin de fer aussi, bien entendu --Papou (talk) 16:17, 10 July 2013 (UTC)
  • l'occupation du sol ou le type de sol afin de permettre aux universités/hautes écoles mais surtout aux étudiants d'effectuer des études scientifiques en ayant facilement accès aux données. --Jean-Louis Stanus
  • Les limites de communes, provinces, régions.--Tbj 13:02, 22 September 2012 (BST)
    D'après ce que je sais, les limites de communes sont des données importées de l'IGN: il y a donc un copyright IGN sur ces données, qui ne permet pas un export dans OSM. J'ai donc barré la proposition et je la remettrai dans la page "discussion" plus tard. --Julienfastre 20:37, 23 September 2012 (BST)
    • Ceci pose une question de principe, car, contrairement à d'autres données, les limites administratives ne résultent pas de relevés sur le terrain de choses naturelles ou construites, mais de décisions légales. Or, on sait qu'on ne peut pas mettre de copyright sur la loi, c'est la loi qui le dit. Donc, l'IGN n'a pas le droit de mettre un copyright sur les données que l'administration lui a transmises et l'administration n'a pas le droit d'arguer d'un copyright IGN alors qu'elle utilise ses propres données recopiées par IGN. Ou alors le gouvernement doit cesser d'arborer un large sourire en disant "nul n'est censé ignorer la loi" et fournir les données autrement. --Papou (talk) 14:19, 8 July 2013 (UTC)
  • En complément de (1) : les bâtiments sont identifiables d'après le code couleur des surfaces : cimetière, police, poste, église.
    Cependant, les données de ce portail ne sont pas toujours très à jour : de mon côté, il y a un magasin de bricolage manquant depuis une dizaine d'année
    et le cours de la rivière a été détourné pour la station d'épuration des eaux... --Tbj 13:02, 22 September 2012 (BST)
  • points de niveau ?? EMerzh 22:43, 22 September 2012 (BST)
  • arbres (feuillus et conifères), alignements arbres
  • escaliers, --Julienfastre 20:37, 23 September 2012 (BST)
  • piste cyclable (bord) --Julienfastre 20:37, 23 September 2012 (BST)
  • axe chemin (+ bord) --Julienfastre 20:37, 23 September 2012 (BST)
  • point de niveau de terrain --Julienfastre 20:37, 23 September 2012 (BST)
  • bords de fossés --Julienfastre 20:37, 23 September 2012 (BST)
  • bâtiments en construction --Julienfastre 20:37, 23 September 2012 (BST)

Pas ultra util mais toujours bon à prendre :

  • les fils éléctriques -- EMerzh 22:43, 22 September 2012 (BST)
  • clotures -- EMerzh 22:43, 22 September 2012 (BST)
  • berges -- EMerzh 22:43, 22 September 2012 (BST)

Autres produits intéressants mais qui n'ont pas été demandés :

  • orthos, --Julienfastre 20:41, 23 September 2012 (BST)
  • atlas des cours d'eau, --Julienfastre 20:41, 23 September 2012 (BST)
  • réserves naturelles, --Julienfastre 20:41, 23 September 2012 (BST)
  • carte d'occupation du sol --Julienfastre 20:41, 23 September 2012 (BST)

Compte-rendu de la réunion

Compte rendu de la rencontre OSM – SPW – Cabinet Philippe Henry


Présentation des participants ;

Emerzh, Benoit Coumont et Julien Fastré sont présents pour OSM.

P. S. et J-L. J. sont présents pour le service géomatique, de même que X. ?. responsable de la préparation du futur géoportail.

B.L. Et M.D. Sont présents pour le Cabinet du ministre Philippe Henry.


Thèmes de discussion

Il est proposé d'aborder la question des licences, la diffusion des données, etc. OSM propose également d'avoir une réflexion sur la création d'une commission d'accompagnement de l'ouverture des données.

Les discussions

Le SPW pose quelques question aux contributeurs : quel est notre représentativité ? Qui nous finance ?

Le fonctionnement d'OSM

Les contributeurs expliquent le fonctionnement d'OSM dans le monde et en Belgique. Au niveau mondial, il existe une fondation qui gère le projet, basée en Angleterre. Une analogie est faite avec la fondation wikimedia. Chez nous, il existe une communauté, qui communique par un wiki et une mailing liste. La réunion du jour a été préparée par une rencontre avec différents contributeurs. Il n'existe pas en Belgique d'association représentant OSM, même si cela pourrait exister à l'avenir, si le besoin s'en faisait sentir.

Au niveau du financement, des dons sont faits par des entreprises ou des particuliers. Mais les coûts sont peu élevés : il s'agit de serveur. Les logiciels sont développés par des particuliers bénévoles, ou des entreprises qui contribuent à la création de ces logiciels. Nous évoquons le fonctionnement de l'économie « libre ».

Le Cabinet précise, au niveau de la demande de commission d'accompagnement sur l'ouverture des données, que dans le cadre de la directive INSPIRE une intégration des tiers est prévue. La réflexion a lieu au nieau du comité stratégique géomatique.

Présentation du PICC par J-L J.

Plan précis au 1/1000, contrôle très rigoureux des données. Il se veut une référence commune pour tous les services.

Il contient une centaine de types d'éléments différents, vérifiés chacun.

Une partie du PICC est en 3D : la lisière du toit des batiments est renseignée avec des coordonnées d'altitude.

Les utilisateurs sont en marjorité des services publics. La diffusion est essentiellement gratuite, même si certaines entreprises paient pour l'obtenir.

Il a été débuté au début des années '90, et devrait être finalisé en 2013-2014. Vu que les premières données ont été encodées il y a plus de 20 ans, elles sont en cours de ré-engeneering (adaptation).

La phase de ré-engeneering va consister en la modification de la structure des données pour qu'elles soient compatibles avec INSPIRE. Ainsi, un OID va être attributé à chaque objet, qui pourra être partagé avec les autres services.

A propos de la mise à jour :

  • le « crowdsourcing » de confiance est cité : les utilisateurs pourront dire où des modifications majeures ont été faites, le SPW y enverra alors ses équipes ;
  • certaines entreprises (ORES, Belgacom) utilisent le protocole du SPW « WALTOPO » (dictionnaire d'objet, méthode de levée, etc.) pour leurs relevés : ils peuvent donc être intégrés dans le PICC plus rapidement ;
  • des prises de vue aérienne sont faites régulièrement

Questions qui se posent à la diffusion et à la réutilisation des données du PICC

Le SPW exprime une crainte : que des personnes utilisent OSM comme référence plutôt que le PICC. Ils citent l'exemple d'une commune qui a utilisé le profil d'altitude proposé par Google pour affirmer que le point culminant de la Belgique était chez eux, pas au signal de Botrange... et que l'IGN a dû re-mesurer ! D'autres exemples sont pris : tel que cette personne qui intente un procès envers le constructeur de GPS parce que son système de routage lui a indiqué un sens unique...

Les contributeurs répondent que les données d'OSM ne sont pas contractuelles, ni garanties. L'import de données du PICC n'engagerait pas la Région Wallonne. De même, il pourrait être introduit dans la licence d'utilisation des données des clauses de non-responsabilité, quitte à ce qu'une autre licence soit donnée à d'autres utilisateurs qui ne contienne pas cette clause.

Le SPW interroge les contributeurs sur le vandalisme. Les contributeurs expliquent les possibilités existantes.

Le SPW interroge sur le respect des licences des données d'OSM et l'échange des données : Les contributeurs explique le fonctionnement des exports et abordent les licences libres.

L'utilisation des données à des fins commerciales est évoquée : des entreprises peuvent-elles utiliser OSM pour réaliser des bénéfices ? Nous répondons que cet argent crée aussi de la valeur pour l'Etat et les citoyens : les entreprises paient des impôts. Agoria a également appelé à libérer des données du SPW. La licence d'utilisation impose des conditions strictes à la réutilisation des données : la licence de donnée dérivées doit être compatible avec les clauses de la licence ODBL (citation des sources et share-alike). Cela pourra suffire à imposer à des entreprises de vouloir acheter les données sous une autre licence, plutôt que de réutiliser sous une licence « open data ».

Le Cabinet cite d'autres freins sont cités : la sécurité publique, la justice, la vie privée, etc., qui ajoute aussi que cela doit être une question à se poser, pas spécialement un obstacle incontournable.

Il nous est dit, par le SPW, que beaucoup de données seront disponibles grâce à INSPIRE. Nous ajoutons qu'il est important que la licence de ces données permettent une réutilisation.

On nous dit que l'on pourrait déjà calquer les données à partir du WMS existant. Les contributeurs disent que cela n'est pas possible pour des questions de licence : il faut une autorisation pour ce faire.

Une explication technique a lieu sur les différences entre l'import automatique des données, le décalquage (tel qu'à partir des images bing!), etc.

Le SPW indique qu'ils ont un intérêt à avoir des contributeurs sur le terrain et à pouvoir recevoir des mises à jour (qu'ils valideront toujours !).

Ils posent la question de l'échange : Certains objets moins importants du PICC pourraient-ils être alimentés et maintenus par des prersonnes de la communauté qui seraient alors responsable ? compter sur des contributeurs locaux pour alimenter le PICC, pour servir de « relais locaux ». Nous répondons que ça nous semble difficile qu'un bénévole s'engage ainsi sur le long terme.

Le Cabinet intervient pour dire que l'avantage d'un partage du PICC serait que les données de la RW seraient réutilisées comme fond de carte et enrichies avec des données certes moins précises et complètes, mais plus nombreuses. Or, plusieurs personnes n'ont pas besoin de l'exactitude du PICC.

Le SPW fait également part du fait qu'ils veulent avoir finalisé le PICC avant de le diffuser. Ils affirment que le publier actuellement, incomplet, les contraindrait à devoir également traiter les mises à jour des utilisateurs, et qu'ils seraient débordés par le nombre de ces mises à jour. Le retour d'information serait trop volumineux. Ils veulent donc atteindre la fin du PICC (fin 2013 – début 2014) pour le mettre à la disposition du public.

Les contributeurs indiquent qu'il faudra un temps, également long, avant que le PICC ne soit entièrement ajouté dans la bd d'OSM. Cependant, si ça ne suffisait pas, ils proposent un phasage des ajouts : mettre à disposition certaines données, puis d'autres, etc.

Le Cabinet évoque le fait que le calendrier du PICC est long, et que le cycle de vie de l'OpenData est plus court... Or, le Cabinet voudrait soutenir la libération des données par des appels à projet (est évoquée une subvention à une éventuelle association représentant OSM à ce moment).

Pour conclure

Il est proposé que le SPW et les contributeurs se rencontrent à nouveau en janvier.

Deux catégories de données pourraient être libérées plus rapidement que le PICC : les orthophotos et la base de donnée d'adresses. Nous convenons de nous rappeler fin décembre – début janvier.

Nous sommes interrogés sur la création d'une ASBL qui pourrait éventuellement recevoir un subside pour soutenir des projets de crowdsourcing.