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OpenStreetMap
La carte du monde libre
Last update: 9.01.2023

Points Clés

noframe
  • ­Une carte libre du monde créée par des milliers de bénévoles, comme Wikipédia.
  • ­Un projet où chacun peut contribuer et ajouter des éléments.
  • ­plus de dix millions participants dont plus de 16 000 membres actifs.
  • ­Un projet mondial traduit dans de multiples langues.
  • ­N’importe qui peut accéder librement aux données OSM, ce qui en fait une source pour de multiples applications.
  • ­La plupart des zones urbanisées sont déjà couvertes.
  • ­Les données peuvent faire l’objet d’un usage commercial.

Qu’est-ce qu’OpenStreetMap ?

OpenStreetMap (OSM) est un projet visant à construire une carte du monde. Des milliers de contributeurs se rassemblent pour créer une carte précise, détaillée et à actualisée de qualité équivalente ou supérieure aux produits commerciaux. Comme Wikipédia, OpenStreetMap repose sur le travail de bénévoles aux quatre coins du monde.

Qu’est-ce qui figure sur la carte ?

À échelle mondiale, la communauté OSM collecte les données à propos de routes, chemins de fer, infrastructures cyclables, cours d’eau, etc… En plus du réseau de transport, des données sont collectées sur les éléments à proximité tels que les commerces, bâtiments (privés et publics), zones naturelles, ressources culturelles et aménagements récréatifs. Il existe plus de 43 catégories et des centaines de types de données sont concernées. Si par exemple vous cherchez la station essence la plus proche, il y a de grandes chances pour que celle-ci soit présente sur OSM.

Comment les données sont-elles collectées ?

Les données OSM sont collectées de multiples manières. Les routes peuvent être cartographiées par imagerie aérienne (de multiples organisations partagent leurs images avec OSM) ou à partir de traces GPS. Aux États-Unis, la majorité des données proviennent de la pase de données TIGER avant d’être améliorée par les bénévoles. Les organismes publics sont une source importante de données. Tout autant que chaque contributeur se déplaceant le long d’une route est enregistrant tous les éléments, rencontrés, venant enrichir la base de données. Un GPS n’est pas indispensable et il est tout à fait possible de contribuer en corrigeant les données existantes. Les données, en plus d’êtres nombreuses, sont également de haute qualité. Là où d’autres cartes n’ont pas forcément de routes alignées avec précision, manquantes, et d’autres détails importants souvent ignorés. Les données OSM font constamment l’objet de vérifications et de corections, en particulier dans les zones fortement habitées.

Pourquoi souligner que OSM est libre ?

Il existe de nombreuses cartes sur Internet, celles-ci sont principalement libres à la consultation uniquement et il n’est pas possible de réutiliser les données par exemple pour une page web. Avec OSM, il est possible (et même conseillé), de réutiliser la carte et ses données. Celles-ci sont sous licence libre (Open Data Commons Open Database License 1.0).

Pourquoi rejoindre OSM ?

OSM est un projet auquel chacun peut contribuer. Les personnes les plus à l’aise avec les outils informatiques peuvent participer à l’amélioration du logiciel OpenStreetMap et développer la documentation. D’autres peuvent aider à organiser des actions locales ou parler d’OSM autour d’eux. Une activité très plébiscitée est la cartopartie, permettant à la fois de contribuer au projet tout en ayant un aspect social important. Un des éléments les plus motivants est de voir la carte évoluer de jour en jour, certains considérent la cartographie comme une activité addictive et amusante.

Voir aussi : Getting Involved

Évolution

Osmdbstats1.png

La communauté observe une croissance de 10 % par mois. Avec 20000 membres début 2008, on en comptait pas moins de 80000 en décembre. Les 200000 bénévoles ont été atteints en janvier 2010, les 500000 en novembre 2011, les 1000000 en décembre 2012 et on compte actuellement plus de dix millions utilisateurs[1]. Comme pour toute communauté en ligne, seulement une partie de ces utilisateurs contribuent réellement au projet, mais celui-ci compte chaque semaine plusieurs milliers de contributeurs. L’Allemagne et le Royaume-Uni sont les pays avec le plus grand nombre de contributeurs, mais il existe une multitude de groupes locaux répartis de part le globe. La communauté américaine grandit rapidement et un groupe national a été officiellement fondé en 2010.

Voir aussi : Local OSM usergroups

Couverture

En général, les pays européens et d’Amérique du Nord présentent une cartographie étendue, les zones urbaines tendent à être presque entièrement cartographiées. En milieu rural, les routes principales sont également présentes. Les itinéraires de tourisme, de randonnée et pour cyclistes font l’objet d’ajouts réguliers et la base de données et aussi riche que les alternatives commerciales.

Au fur et à mesure que la communauté s’agrandit, les zones tendent à être complétées. Il suffit de quelques mois pour qu’une zone vide soit complétement cartographiée.

L’Allemagne est un des pays les mieux couverts par OpenStreetMap, bien que le projet soit né au Royaume-Uni et ce, sans import d’un organisme public comme il a pu être fait aux Pays-Bas ou aux État-Unis. Le projet s’étend à échelle internationale et il y a aujourd’hui très peu de territoires non couverts.

Étend un système ouvert, la carte ne sera jamais 'complète'. Même si toutes les routes sont référencées, des détails peuvent être apportés. Chacun est libre d’ajouter des informations sur le bâti, les points d’intérêt et autres éléments existants. Il faut également rappeler que tout environnement n’est pas statique mais dynamique et il y a toujours des choses à ajouter.

Actualisation

Les modifications apparaissent en quelques minutes sur la carte. Cette caractéristique est unique à OSM contrairement à ses concurrents. Les bâtiments, constructions, routes, etc… peuvent être visualisées immédiatement. De nombreuses Organisations Non Gouvernementales utilisent OSM dans les zones touchées par des catastrophes pour organiser leurs actions, après des séismes, feux de fôrets, glissements de terrains ou autres. Nous leur apportons notre soutien à l’aide de Humanitarian OSM Team.

Comment fonctionne OpenStreetMap ?

D’une balade à la carte complète

First Page2.PNG

Dans les zones sans données disponibles, il est possible de commencer en traçant le réseau routier. À l’aide d’un GPS, un simple tour du lieu permet d’obtenir un squelette de base. Un vélo est pour cela un véhicule très utile par sa versatilité, que ce soit en zone résidentielle ou au fin fond des bois. Les contributeurs peuvent également prendre des notes sur les routes empruntées et les éléments rencontrés. Les outils peuvent aller du simple papier et crayon à des appareils plus sophistiqués tels que des dictaphones, caméras, etc… Chacun étant libre de choisir selon ses préférences.

Voir aussi : [1]

JOSM-Jan-2009.jpg

Ces tracés peuvent être ajoutés sur OSM. Mais le traitement n’est pas automatique et il est nécessaire de les cartographier manuellement. La plupart des contributeurs utilisent JOSM ou iD. Cette méthode demande simplement de suivre des lignes, il est possible de simplifier les tracés,(les traces GPS apparaissent souvent comme saccadées à cause des limites de précision).

La route est alors transformée en un ensemble de lignes, de vecteurs auquel il faut ajouter des attributs. Son nom est important (ex : name=Avenue des Champs Élysées), mais il est possible d’ajouter des détails sur le type de route, la présence ou non d’infrastructure cyclable, du sens de circulation, etc… L’inventaire de clés existantes est sans limites, mais on finit par mémoriser celles que l’on utilise fréquemment. Les éditeurs offrent également des suggestions d’attributs pour faciliter la tâche.

Voir aussi : Map_Features

Les données fraîchement crées peuvent alors être téléversées et être accessible à tous, chacun pourra les voir, corriger et améliorer. Étape par étape, ces données deviennent plus complètes et suivre cette évolution est très motivant.

Données ou carte

Techniquement OpenStreetMap n’est ni une carte ni un plan des rues mais une base de données. C’est un inventaire ou chacun stocke différents éléments, tant que cela respecte la licence d’utilisaton. Comme il est complexe d’en tirer des cartes, des bénévoles l’on fait pour vous. Cette étape est appelée 'rendu'. Les plus utilisés sont Mapnik et Osmarender ainsi que OpenCycleMap. Il existe également des cartes d’itinéraires. De nombreuses autres existent et naissent chaque jour.

Voir aussi : Applications of OpenStreetMap

Power grid in Germany

Chacun est libre de créer une carte personnalisée en mettant en valeur les éléments qu’il considère important. Peut importe l’apparence des cartes, celles-ci sont basées sur les même informations.

Il est également possible de faire plus que des cartes. Des routeurs en ligne existent, entièrement basés sur les données OpenStreetMap. Les données peuvent être converties pour être utilisables par les personal appareils de navigation.

La plupart des logiciels SIG prennent en charge le format OpenStreetMap. Étant le premier projet d’une telle envergure ouvert à tous, il y a certainement de nombreuses applications à développer.

Sources de données alternatives

Le pilier d’OpenStreetMap réside dans le nombre de contributeurs bénévoles. Un appareil GPS n’est pas indispensable et chacun peut contribuer à son échelle en vérifiant le nom des rues de son quartier, l’état des commerces et en renseignant le mobilier urbain (Reporting bugs).

TorontoHarbour-landsat.png

Il y a de nombreuses manière de contribuer sans appareil GPS. Certains organismes partagent leurs imageries aériennes avec OpenStreetMap. Ces images permettent de constituer une base par la cartographie des rivières, fôrets, routes et bâtiments. En France, nous avons l’autorisation d’utiliser le cadastre et nous espérons développer ce type de partenariat dans le futur.

Parfois, ces informations peuvent être importées automatiquement. Ces imports font l’objet d’une catégorie spéciale, qui nécessitent une prise en charge technique complexe mais qui ont un bénéfice immédiat sur la qualité des données d’un lieu. Par exemple :

Voir aussi : Import/Catalogue, Potential Datasources

À l’aide de ces multiples sources, OpenStreetMap bénéficie d’une grande précision qui ne peut que s’améliorer.

Une base de données, des milliers de cartes, des possiblités infinies

Nos données étant gratuites et ouvertes, de nombreuses sociétés s’intéressent à OpenStreetMap. Cela n’est pas contraire à notre licence : seulement les données doivent rester sous licence libre. De multiples services utilisent ainsi nos données pour leurs cartes et systèmes d’itinéraires, en particulier lorsque destinés à un public restreint par exemple,Wheelchair-Routing et HaptoRender.

Voir aussi :OSM Internet Links, List of Companies offering OSM Consulting

Faits notables

Utilisateurs connus

La Maison Blanche utilise OpenStreetMap ainsi que Bundesverfassungsgericht. Tout comme foursquare et USA Today.

Voir aussi : OSM Internet Links

OpenStreetMap à l’école

Notizen machen.jpg

Travailler sur OpenStreetMap peut faire partie du programme scolaire dans le cadre d’enseignements en géographie, mathématiques et informatiques. Des actions de ce type ont eu lieu, aboutissant à une carte locale :

Ce type de projet est particulièrement intéressant pour les élèves, pouvant prendre part à un projet de grande envergure. OpenStreetMap encourage ces activités et par le biais de nos donations, il nous est possible d’offrir des appareils GPS [2]. Généralement, un ou deux contributeurs réguliers sont présents lors d’actions dans les écoles. Il est tout à fait possible pour un enseignant de s’approprier le projet en autonomie.

Voir aussi : Education

Humanitarian Openstreetmap Team

Haiti Quake Map.png

Depuis le séisme d’Haiti, la HOT tente de trouver des partenaires locaux permettant d’avoir des images à jour.

Exemples notables

Chiffres et dates

  • Crée par Steve Coast (Londres) en juillet en 2004
  • Début de croissance en mars 2006
  • plus de dix millions bénévoles à échelle mondiale (croissance mensuelle stable de 10% depuis mars 2015)
  • ~ 33 millions de kilomètres de route (mai 2009)
  • ~ 250000 lieux en Europe
  • > 5 milliards de nœuds

Voir aussi : Statistics

Liens pour débutants

Références